Le mot infamie sert à définir le mal contenu dans un faux commentaire ou une information, utilisé pour nuire à la réputation de quelqu'un. Par exemple, lorsqu'une personne parle en mal de quelqu'un, sans avoir les preuves à l'appui de ces informations. Cette expression apparaît dans la Rome antique, où elle était utilisée pour désigner tout ce qui discrédit contre l' honneur d'un individu.
La personne chargée de donner à la personne le nom de tristement célèbre était un magistrat (censeur) qui était à l'époque l'autorité compétente. Le censeur était celui qui organisait l'acte où les finances et la moralité des citoyens étaient vérifiées. L'accès à toute fonction publique était interdit à la personne cataloguée comme infâme, et encore moins pouvait-elle exercer son droit de vote à toute élection à tenir, restreignant ainsi ses droits sociaux et juridiques au sein de la société romaine antique.
Le droit romain, selon son origine, a validé deux types d'infamie:
- L'infamie «facti», celle-ci est née du moment où la personne a effectué une action contraire à ce qui était établi dans le cadre de la morale et des bonnes mœurs. Par exemple, commettre des actes d'adultère.
- L'infamie «iurs», elle est née lorsque tout type d'action frauduleuse ou malveillante a été commis contre quelqu'un.
Aujourd'hui, il y a des gens qui recourent à l'infamie pour nuire à l'honneur des autres. Soit en ayant un intérêt caché, soit en profitant de ce qui a été dit, la vérité est qu'il faut être prudent avec cela, car si la personne n'a pas la preuve qui certifie l'infamie, alors elle peut être accusée de diffamation et être punie pour cela.