C'est précisément dans le théâtre qu'est née l'habitude d'appeler un camée l'apparition fugitive d'une personne célèbre.
L' origine du mot camée est très intéressante. Il est éloigné au XIXe siècle où certaines représentations théâtrales en Grande-Bretagne ont commencé à populariser les interventions éphémères de personnages célèbres et ont été appelées camée. En anglais, camée est le mot utilisé pour désigner un camée.
La plupart du temps, ces apparitions n'avaient aucun type de texte dans l' œuvre, mais simplement à un moment donné de la même chose, le personnage en question est apparu à un moment donné de la scène (soit en traversant, debout sur un côté ou simplement pour faire 'en vrac').
Dans les séries télévisées, les camées sont également très courants et visent à attirer l'attention du public. Dans tous les cas, avec ce type d'intervention spéciale, une touche spéciale est ajoutée à un film ou même à un chapitre d'une série télévisée.
Tout semble indiquer que le fait d'utiliser le terme camée (faisant référence à camée) vient de l'état immobile (et généralement dans le profil) dans lequel les invités semblaient faire leur petite intervention dans les œuvres.
Bien qu'ils viennent du même mot, dans chaque langue ils ont leur propre façon d'appeler camée (camée en français, Kamee en allemand, cammeo en italien ou camée en portugais) mais dans la grande majorité des pays (parmi lesquels Espagne) ont adopté le terme anglo-saxon de «camée» pour désigner des apparitions fugaces et sporadiques dans certaines œuvres scéniques. Un exemple pourrait être:
L'univers Marvel, qui est une véritable toile de camées et de clins d'œil divers entre bandes dessinées et films, comme nous le verrons plus tard. C'est ce qu'on peut appeler le «métacinéma»: parler du cinéma dans le cinéma. Les camées des réalisateurs en sont un autre exemple.
Cela s'est produit avec Stephenie Meyer, auteur de la saga Twilight, qui apparaît dans une cafétéria dans le premier opus.
Les exemples sont nombreux, mais l'un des plus évidents est sûrement celui d'Erin Brockovich servant du café à Julia Roberts (pour boucler la boucle, Brockovic joue une serveuse nommée Julia) ou, plus récemment, à Jordan Belfort présentant Leonardo Di Caprio dans The Loup de Wall Street (2013), un film basé sur ses expériences.