Dans le domaine du droit, plus précisément en droit romain, il est appelé «Bonorum Possessio» un instrument juridique accordé par le juge ou le préteur par l’usage de la loi, à certains membres de la famille afin qu’ils aient le pouvoir de prendre possession de biens hérités, sans avoir besoin d'être considérés comme héritiers, il est à noter que cette démarche doit être préalablement demandée par lesdits proches, ce système se pose en réponse à l'ancien système dit hereditas, qui appartenait au droit civil.
Les principaux bénéficiaires de l'émergence du «Bonorum Possessio» Les individus qui avaient été écartés du choix de l'héritage en raison d'une loi stricte appartenant à un ancien droit civil, qui était totalement différent de ce qui était l'équilibre, puisque le Il ne permet pas aux enfants exemptés, aux filles qui ont contracté le mariage, aux parents agnats et aux parents par consanguinité par l’intermédiaire des femmes, de jouir des biens dont leur père a hérité.
Il est très possible que la raison principale de la création de cet outil soit d'agir comme un complément, avec lequel le droit de ceux qui prétendent avoir un droit à l'héritage était protégé, pour cela il était nécessaire que ladite personne se présente devant un magistrat pour démontrer sa légitimité sur ledit héritage, pour lequel il était exigé qu'un document soit présenté qui le prouverait comme héritier légitime (testamentaire) ou, à défaut, démontrer le lien du sang qui le liait au défunt, après quoi le magistrat a procédé à l'autorisation de l'héritier des biens, qui étaient accompagnés de l '«interdictum quorum bonorum» qui leur donnait pouvoir sur les personnes qui voulaient opter pour lesdits biens, sans être nécessaire que le "hereditatis petitio" soit utilisé
Par la suite, des corrections et des fonctions supplémentaires ont été accordées, approuvées par le préteur, même pour les personnes qui n'avaient pas en leur possession un titre d'héritier civil, par exemple lorsqu'une personne est décédée sans laisser de testament, c'est alors que le préteur a accordé la propriété des biens aux individus qui n'étaient pas considérés comme héritiers civils.