Comme le terme l'indique, biotope signifie lieu où la vie se développe, car bio signifie vie et topos qui se traduit par lieu. En d'autres termes, les biotopes sont des lieux où se développe une forme de vie. En ce sens, l'idée de biotope équivaut au concept d'habitat.
L'étude des biotopes fait partie de l'écologie. L'écologie est une discipline qui fait partie de la biologie et se concentre sur l'étude des écosystèmes, comprenant les écosystèmes comme les relations entre les êtres vivants et leur environnement naturel. Dans les écosystèmes, il existe deux composants principaux: la biocénose et le biotope. Pour la première on comprend l'environnement physique et ses caractéristiques (notamment le climat, le relief du terrain ou les propriétés du sol).
Par biocénose, nous désignons l' ensemble des êtres vivants qui font partie d'un écosystème. Cela implique que le concept de biotope fait référence à une zone géographique et que la biocénose se réfère aux êtres vivants qui font partie d'un biotope et aux relations qu'ils entretiennent entre eux.
Le lien entre la biocénose et le biotope est évident, car un organisme vivant acquiert ses ressources du milieu environnant.
La lutte pour la survie se déroule dans un endroit particulier, le biotope.
Les êtres vivants qui interagissent pour survivre sont liés dans un biotope ou un habitat. Le biotope est la partie abiotique (sans vie) d'un écosystème.
Le biotope a trois dimensions: l'environnement, le substrat et les facteurs environnementaux
- L'environnement est ce qui entoure les organismes et il existe trois milieux: terrestre, aquatique ou aérien.
- Le substrat est l'élément sur lequel vivent les êtres, par exemple une roche, de l'eau, le corps d'autres êtres vivants ou du sable.
- Les facteurs environnementaux (également appelés facteurs abiotiques) font référence aux caractéristiques physico-chimiques de l'environnement (pression atmosphérique, degré d'humidité, salinité du sol, heures de lumière ou température).
Les facteurs environnementaux ont la particularité de présenter des limites de tolérance, c'est-à-dire des marges pour chacune des conditions environnementales (au-delà des marges, la vie de la plupart des espèces n'est pas possible).