Santé

Qu'est-ce que l'atezolizumab? »Sa définition et sa signification

Anonim

L'atezolizumab (PD-L1) est un anticorps monoclonal expérimental. Sa fonction est de stimuler ou de restaurer le système immunitaire, de lutter contre le cancer, les infections et autres maladies. Il est également utilisé pour réduire certains effets secondaires qui peuvent être causés par certains traitements contre le cancer.

Cette classe d'anticorps monoclonaux en cours de développement par la société pharmaceutique Roche, donne de bons résultats pour réduire la taille des tumeurs de la vessie en état avancé.

Selon des études menées auxquelles ont participé sept centres de recherche espagnols, l'anticorps monoclonal Atezolizumab s'est révélé efficace pour le traitement du carcinome urothélial localement avancé ou métastatique.

Ce nouveau médicament, qui est le seul actuellement autorisé par l'agence américaine du médicament, est capable de réduire la taille des tumeurs de 24% lorsqu'il est administré en première intention. Selon les spécialistes, cela représente une opportunité très favorable pour les patients cancéreux, les options thérapeutiques pour eux étant actuellement très limitées.

Les données sont très positives, puisqu'elles apportent une réponse satisfaisante en démontrant que si le système immunitaire est amené à combattre cette tumeur, c'est une possibilité efficace dans la prise en charge de la maladie qui, dans sa phase avancée, a grand besoin de thérapies actives.

La réponse offerte par Atezolizumab est maintenue pendant plusieurs mois, beaucoup plus longtemps que la chimiothérapie et de manière moins toxique.

Toutes les études avec Atezolizumab incluent l'évaluation d'un test expérimental qui utilise l'anticorps SP142 pour mesurer l'expression de PD-L1, à la fois dans les cellules tumorales et dans les cellules infiltrantes du système immunitaire.

L'objectif du PD-L1 en tant que biomarqueur est d'identifier les patients qui peuvent bénéficier le plus d'un traitement en monothérapie par Atezolizumab, ainsi que ceux chez qui une association avec d'autres médicaments serait préférable. A l'heure actuelle, 11 études de phase III sont prévues avec cette thérapie, certaines ont déjà été lancées, dans différents cas de cancer (poumon, vessie, rein, sein).