Le terme ius gentium ou droit des nations, était utilisé dans l'ancien droit romain pour décrire les lois qui régissaient les interactions entre Romains et non-Romains, sur la base des principes de justice naturelle qui ne dépendaient pas de l'état des deux parties mais de celui d'un citoyen romain. Cela était significatif dans le droit romain antique, où le droit et l'État étaient étroitement liés, pour suggérer qu'il y avait une norme universelle de justice. Ce terme a d'abord été modulé dans Institutes of Gaius, le texte standard et le commentaire des Douze Tables de droit romain, qui a été achevé vers 160 après JC.
Dans un sens général, le ius gentium ou des peuples, peut être observé chez tous les peuples sans distinction de nationalités. Puisqu'ils étaient ce groupe de règles habituelles qui régissaient tous les citoyens romains et étrangers. Il convient de noter que le droit des gens est proche du droit naturel, mais il ne faut pas les confondre puisque, par exemple, l'esclavage qui était accepté par tous les peuples anciens comme un droit des nations, mais par les juristes classiques, était reconnu comme contraire à la loi. Naturel.
En théorie juridique, la loi que la raison naturelle établit pour tous les hommes, contrairement au jus civile ou au droit civil propre à un État ou à un peuple. Les avocats et magistrats romains ont à l'origine conçu le jus gentium comme un système d'application équitable dans les affaires entre étrangers et citoyens romains. Le concept est né de l'hypothèse romaine selon laquelle toute règle de droit commune à toutes les nations doit être fondamentalement valide et juste. Ils ont élargi le concept pour faire référence à toute norme qui louait instinctivement leur propre sens de la justice. Avec le temps, le terme est devenu synonyme d'équité ou de loi du prétoire. En droit moderne, il existe une distinction entre privatum jus gentium, qui désigne le droit international privé, également appelé conflit de lois, et publicum jus gentium, qui désigne le système de règles régissant les relations entre les nations.