Sciences humaines

Qu'est-ce que notre cathédrale

Anonim

La cathédrale Notre-Dame de Senlis est une église de culte catholique située dans la ville française de Senlis. Cette cathédrale fut l'ancien siège épiscopal de Senlis avant d'être abolie par le Concordat de 1801 et rendue dépendante du diocèse de Beauvais. Il est classé Monument Historique de France depuis 1840.

C'est l'une des premières cathédrales gothiques à être construite en France, après Saint-Denis, qui avait été consacrée en 1144 par l' abbé Suger, montrant les possibilités du nouveau style, donc il se répandra rapidement. Il a commencé à être construit entre 1151 et 1155, lorsque Mgr Thibaut a commencé la construction de la cathédrale Notre-Dame de Senlis sur le même site que l'église précédente. Il a été solennellement dédié en 1191, bien qu'il n'ait eu qu'une nef avec trois sections simples et trois doubles sections encadrées dans les collatérales, un transept rudimentaire formé par une double section dépassant du premier étage, un chœur à double section et une abside semi-circulaire autour d'un déambulatoire auquel cinq chapelles ont été ouvertes.

Au XIIIe siècle, lorsque Saint Louis régnait sur la France, le gothique était déjà ancré dans ses méthodes de construction, jetant ses voûtes en pierre à des hauteurs toujours plus vertigineuses. Par conséquent, il est décidé d'agrandir la cathédrale de Senlis, en supprimant les sections centrales pour élever un grand transept et couronner la tour sud avec une grande flèche, ce qui achève la construction du bâtiment, qui sera plus tard ajouté à la salle capitulaire au nord et Chapelle du Bailli. Pendant la Révolution française, il a subi de graves dommages, faisant l'objet d'une restauration quelque peu controversée au XIXe siècle.

Le linteau apparaît divisé en deux, à gauche se trouve la scène de la « Dormition de la Vierge », mutilée à la révolution, dans laquelle on peut voir que son corps repose sur un lit, entouré des apôtres. Sous la forme d'un enfant, son âme s'élève au ciel portée par des anges. À droite se trouve «l'Assomption de la Vierge», dans laquelle les anges se préparent à la prendre. C'est une scène pleine de naturel et de fraîcheur, dans laquelle l'un d'eux le soulève par derrière, tandis qu'un autre plie l'aile d'un collègue, car cela le dérange de voir ce qui se passe.

Sur le tympan, la scène "Le Triomphe de la Vierge" termine le portail ouest. Marie, déjà couronnée, reçoit la bénédiction de son fils. Une série d'anges placés sous une série d'arcs portaient des brûleurs d'encens, sanctifiant ainsi la scène. Les archivoltes montrent une série de personnages et la conception longitudinale du nouveau style.